Une montre, une clé et un stylo sont placés dans trois boîtes accolées. Boîte n° 1- Boîte n°2- Boîte n° 3
Nous savons que la montre se situe à droite de la clé mais pas forcément dans la boîte la plus proche. De plus, le stylo n'est pas placé dans la boîte n° 1.
Que peut-on déduire avec certitude ?
(A) La montre est dans la boîte n° 2.
(B) La montre n'est pas dans la boîte n° 1.
(C) La montre est dans la boîte n° 3.
(D) La clé n'est pas dans la boîte n° 1.
(E) La montre est dans la boîte n° 1.
Réponse B
À partir du moment où la montre se situe à droite de la clé, elle ne peut pas se situer dans la boîte n° 1 ! Il est également possible de raisonner avec un schéma. Nous savons que la montre se situe à droite de la clé, ce qui indique qu'elle se situe dans la boîte n° 1 ou la boîte n° 2.
Le stylo n'est pas placé dans la boîte n° 1, donc il est dans la boîte n° 2 ou la boîte n° 3. S'il est dans la boîte n° 2, alors la montre est dans la boîte n° 3 et la clé dans la boîte n° 1. S'il est placé dans la boîte n° 3, alors la montre est dans la boîte n° 2 et la clé dans la boîte n° 1. En conclusion, quel que soit le cas, la montre ne peut pas se situer dans la boîte n° 1 !
Un médecin affirme : « Le recours dosé et séquencé à des médicaments pour soigner des maladies ne permet pas d'affirmer que la prise de ces médicaments est plus efficace que de ne rien prendre. Le prix du médicament et ses effets secondaires indésirables doivent également être pris en compte. »
Lequel des éléments suivants exprime le point de vue principal du médecin le plus fidèlement ?
(A) L'efficacité d'un médicament n'est pas suffisante pour justifier son utilisation lors d'un traitement.
(B) Le médicament est plus efficace que d'autres formes de traitements pour une maladie donnée.
(C) Soigner en administrant des médicaments reste la forme de traitement la plus onéreuse.
(D) Le médicament ne doit pas être utilisé pour traiter une maladie si celui-ci est cher.
(E) Le recours au médicament est plus efficace que de s'interdire tout traitement.
Réponse A
La proposition E n'évoque même pas les arguments du médecin ; elle est fausse. De même, les propositions B et C ne respectent pas l'argumentaire du médecin en comparant le médicament à d'autres formes de traitements. La proposition D est biaisée car le médecin fait valoir qu'il faut également prendre en compte les effets secondaires d'un médicament avant de statuer sur son utilisation. Selon le médecin, le fait qu'un médicament soit efficace n'est pas une raison suffisante pour y avoir recours. Il suggère que d'autres facteurs que la seule efficacité soient à prendre en compte tels que les effets secondaire et le coût dans le processus de décision.
Fabien a deux fois plus de frères que de sœurs. Sa sœur, Lucienne, à cinq fois plus de frères que de sœurs.
Combien y a-t-il de garçons et de filles dans cette famille ?
(A) 4 garçons et 2 filles
(B) 2 garçons et 5 filles
(C) 5 garçons et 2 filles
(D) 2 garçons et 4 filles
(E) 3 garçons et 1 fille
Réponse C
Il faut tester les réponses. S'il y a 4 garçons alors Fabien a 3 frères. Il a 2 sœurs. Il n'a donc pas deux fois plus de frères que de sœurs, la réponse est fausse. Avec un frère de plus, l'égalité serait vérifiée, donc testons la réponse C. Il a 4 frères et 2 sœurs, tout va bien ? Lucienne a 1 sœur et 5 frères, donc 5 fois plus de frères que de sœurs. Tout va bien. La bonne réponse est donc la C.
Les informaticiens ont mis au point des logiciels qui, en plus de corriger l'orthographe, rectifient la grammaire et la ponctuation. Par conséquent, il est inutile pour les journalistes ou les écrivains d'avoir une connaissance approfondie des règles de grammaire ou de ponctuation. Les étudiants et les professeurs peuvent se concentrer sur d'autres sujets grâce au temps gagné.
Laquelle des propositions suivantes affaiblit l'argument donné ci-dessus ?
(A) Une grande partie des logiciels qui corrigent la grammaire et la ponctuation est déjà intégrée dans la plupart des softwares.
(B) L'utilisation efficace de logiciels qui corrigent la grammaire et la ponctuation nécessite une compréhension fine des principes de leur fonctionnement.
(C) Des directives sont données pour que les professeurs et les étudiants des écoles de journalisme aient du temps pour l'enseignement des outils informatiques.
(D) La plupart des logiciels capables de corriger la grammaire et la ponctuation peuvent être exécutés sur les ordinateurs utilisés par les journalistes.
(E) Le programme des études de journalisme exige déjà que les étudiants maîtrisent une grande variété de logiciels.
La proposition C va dans le sens de l'argumentation ; elle ne l'affaiblit pas. Les réponses A, D et E ne présentent pas d'arguments pertinents. La proposition B précise que pour utiliser les logiciels de correction de grammaire et de ponctuation, de manière optimale, il est nécessaire d'en comprendre les principes de fonctionnement. Ce prérequis en limite donc la portée.
Selon un sondage de l'Insee, plus de 75 % des Français seraient stressés au travail. Plus des deux tiers des salariés entre 55 et 60 ans aimeraient être à la retraite.
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Quelle phrase, représentée par les points de suspension, conclut ce propos ?
(A) La valeur du travail se dévalorise à travers le monde.
(B) La France devient une société de loisir.
(C) Les contraintes du travail sont jugées inconciliables avec les désirs d'épanouissement personnel.
(D) Il faut que la loi n'oblige les gens à travailler qu'entre 25 et 50 ans.
(E) L'image du travail est très négative en France alors qu'elle est positive dans le reste de l'Europe.
La meilleure méthode est sans aucun doute de procéder par dichotomie. Les deux premières propositions sont très éloignées du texte, et ne se basent pas réellement sur les informations que nous apprenons. La proposition « B » n'a aucun rapport direct avec le texte, nous gardons donc la « A ». La proposition « C » est proche du texte : le travail représente bien une contrainte, et si les seniors souhaitent être à la retraite, il va de soi que c'est dans un désir d'épanouissement personnel. La réponse « C » est donc meilleure que la « A ». Enfin, les réponses « D » et « E » sont moins bonnes que la « C », car elles se basent sur des informations qui ne sont pas présentes dans l'extrait.
Véronique habite dans un immeuble de douze étages. Son appartement est situé deux étages au-dessus de celui d'Antoine, et trois étages en dessous de celui d'Olivia. Florian, pour sa part, habite sept étages plus haut qu'Antoine, à l'avant dernier étage. Olivia décide de se faire livrer des fleurs à domicile.
Combien d'étages devra monter le livreur pour les lui apporter ?
(A) 5
(B) 6
(C) 9
(D) 10
(E) 12
Le plus simple est de faire un rapide schéma, pour visualiser la situation. Nous savons que Florian habite à l'avant dernier étage, soit au onzième étage. Il sera donc notre point de repère. Antoine habite sept étages en dessous de lui, donc au quatrième étage. L'appartement de Véronique est situé deux étages au-dessus de celui d'Antoine, donc au sixième étage. L'appartement de Véronique est trois étages en dessous de celui d'Olivia, qui habite donc au neuvième étage. Le livreur devra donc monter neuf étages pour lui apporter ses fleurs.
Les professeurs craquent de plus en plus face aux élèves des zones sensibles. Ces derniers ont raison de leur patience et deviennent intouchables. En effet, la hiérarchie renvoie les professeurs à leur pédagogie et à leur manière d'appréhender les élèves. Son objectif est de minimiser les problèmes de discipline afin d'avoir la meilleure image possible auprès du rectorat. Les professeurs multiplient les rapports à l'encontre des cas difficiles mais les exclusions sont peu prononcées.
Laquelle de ces propositions est la plus proche du sens général du texte ?
(A) Le chaos dans les classes est dû aux professeurs selon la hiérarchie.
(B) Les élèves peuvent tout se permettre, ils ont l'immunité à l'école.
(C) Les élèves ne respectent plus les professeurs car ces derniers sont incompétents.
(D) Les professeurs ne peuvent s'appuyer sur l'administration.
(E) L'administration prend la défense des élèves.
Le texte met en avant la détresse des professeurs face à l'incorrection des élèves et insiste sur la duplicité de la hiérarchie. La proposition B ne rend pas compte de la responsabilité des professeurs selon la hiérarchie. La proposition C évoque l'incompétence des professeurs alors que le texte n'y fait pas référence. La proposition D manque de précision sur l'appui attendu. La proposition E évoque une intervention de l'administration qui n'est pas mentionnée dans le texte.
Deux sociologues discutent de l'utilité d'Internet.
Sociologue 1 : « Internet a permis d'apporter plus d'informations et de connaissances à plus de personnes que jamais dans l'Histoire. Les gens apprennent plus de choses, mais cet apprentissage se fait au détriment du recours aux experts dans les différents domaines. »
Sociologue 2 : « Dans le passé, l'augmentation du volume d'informations et de connaissances a engendré un besoin d'experts toujours plus nombreux. Par conséquent, Internet va sûrement augmenter notre dépendance vis-à-vis des experts. »
Le dialogue reflète un désaccord entre les sociologues ; à savoir lequel ?
(A) Internet contribuera de manière significative à la propagation de l'information et des connaissances dans la société.
(B) La recherche de connaissances via Internet va augmenter la sollicitude d'avis d'experts.
(C) Internet rend plus d'informations et de connaissances disponibles à davantage de personnes. (D) Les experts vont augmenter leur dépendance vis-à-vis d'Internet à l'avenir.
(E) Les connaissances sur des sujets pointus ne seront détenues que par une poignée d'experts.
Les sociologues s'accordent sur le fait qu'Internet véhicule plus d'informations et de connaissances que jamais auprès du grand public ; les réponses A et C ne reflètent nullement leur désaccord ; pas plus que les réponses D et C qui évoquent deux points qu'aucun d'eux ne soulève. En revanche, il est clair que le sociologue 1 pense que les experts deviendront inutiles tandis que le sociologue 2 pense qu'ils devront être de plus en plus nombreux pour répondre à la demande.
Lorsque l'on montre pour la première fois à de jeunes lycéens des peintures modernes abstraites, ils ont du mal à accueillir cette masse apparemment insignifiante de gribouillis. Ce n'est qu'après avoir étudié l'histoire de l'art qu'il est possible d'apprécier à sa juste valeur l'art moderne abstrait. Aussi, les jeunes lycéens devraient toujours commencer par étudier l'histoire de l'art avant d'étudier l'art moderne abstrait.
Quelle conclusion peut-on tirer de l'argumentation de l'auteur ?
(A) Pour comprendre l'histoire de l'art, il est nécessaire d'étudier l'art moderne abstrait.
(B) Les jeunes lycéens sont incapables d'apprécier à sa juste valeur la complexité de l'art moderne abstrait.
(C) La compréhension de l'histoire de l'art est essentielle à la compréhension de l'art moderne abstrait.
(D) L'étude de l'histoire de l'art moderne abstrait au lycée présente un intérêt limité pour des jeunes lycéens qui ont des lacunes avérées en histoire de l'art.
(E) Pour comprendre l'art moderne abstrait, les jeunes lycéens doivent d'abord étudier l'histoire de l'art.
Réponse E
L'argumentation de l'auteur suit la logique suivante. (1) L'art moderne abstrait n'est pas compris par les jeunes lycéens. (2) Pour comprendre cet art, il est nécessaire d'étudier l'histoire de l'art. (3) Avant d'étudier l'art moderne abstrait, les jeunes lycéens devraient étudier l'histoire de l'art. La réponse (A) est une inversion du point logique (2), donc cette réponse est incorrecte. La réponse (B) se contente de reprendre le point (1), ce n'est donc pas une conclusion. La réponse est incorrecte. La réponse (C) ne fait que reformuler le point (2), donc ce n'est toujours pas une conclusion pour l'extrait. La réponse (D) est très tentante, mais elle extrapole sur la notion d'intérêt ! L'auteur nous dit simplement dans l'extrait que l'art moderne abstrait est incompris, mais pas inintéressant pour les jeunes lycéens (même si c'est ce que l'on est tenté d'en déduire). La réponse (E) correspond parfaitement, c'est celle que nous retenons.
Tous les oiseaux volent. Certains oiseaux sont des moineaux. Tous les pinsons chantent. Certains moineaux et les pinsons sont des oiseaux.
Si toutes les propositions précédentes étaient vraies, laquelle des propositions suivantes doit aussi être vraie ?
(A) Tous les oiseaux qui volent sont des pinsons.
(B) Les oiseaux qui ne chantent pas ne sont pas des pinsons.
(C) Certains moineaux ne chantent pas.
(D) Tous les moineaux qui volent chantent.
(E) Aucune d'entre elles
La logique à utiliser est la contraposée ! Si A implique B, alors Non(B) implique Non(A). Ici, si un oiseau est un pinson, cela implique qu'il chante, donc si un oiseau ne chante pas, ce ne peut pas être un pinson. Réponse B.
Dans la phrase suivante, les pointillés représentent trois nombres écrits en lettres. La lettre U est la … lettre, la … lettre et la … lettre de cette phrase.
Quels sont ces nombres pour que la phrase soit correcte ?
(A) Neuvième / dix-huitième / cinquante-septième
(B) Neuvième / dix-septième / cinquante-sixième
(C) Neuvième / dix-huitième / cinquante-sixième
(D) Huitième / dix-septième / cinquante-sixième (E) Huitième / dix-septième / cinquante-septième
En comptant, on s'aperçoit que la lettre u se trouve à la neuvième place de la phrase. Les propositions D et E sont à écarter d'emblée. On poursuit le calcul en introduisant le mot neuvième dans la phrase et on trouve que la lettre u sera également dix-septième place de la phrase. Seule la proposition B convient ; il n'est pas besoin de vérifier que la lettre u se retrouvera à la cinquante-sixième place pour la cocher ! La lettre u9 est la ne(u17)vième lettre, la dix-septième lettre et la cinq(u56)antesixième lettre de cette phrase.
Aujourd'hui nous sommes mercredi.
Quel jour serons-nous dans 1 373 jours ?
(A) Lundi
(B) Mardi
(C) Mercredi
(D) Jeudi
(E) Vendredi
Il faut effectuer la division euclidienne de 1 373 par 7. Le reste de cette division nous donnera le nombre de jours qu'il faut ajouter à mercredi pour trouver le jour que nous serons. Cette division nous donne un reste de 1, donc dans 1 373 jours nous serons un jeudi !
On considère qu'un homme est soit honnête, et dit donc la vérité, soit malhonnête, et donc ment. Nous interrogeons un homme A, au sujet d'un homme B et de lui-même. Il répond qu'au moins l'un d'entre eux est un menteur.
Laquelle de ces phrases est vraie ?
(A) A = B.
(B) A et B sont des menteurs.
(C) A et B disent toujours la vérité.
(D) A est un menteur et B dit la vérité.
(E) B est un menteur et A dit la vérité.
Supposons que l'homme A mente. Cela signifie que lorsqu'il dit que l'un des deux au moins est un menteur, il dit la vérité. Il y a donc une incohérence ! Par conséquent, A dit forcément la vérité. Cela signifie que B ment forcément. La solution est donc la réponse E.
Nous sommes le mardi 13 septembre 2016.
Quelle date serons-nous dans 137 jours sachant que 2016 est une année bissextile ?
(A) Samedi 27 janvier 2016
(B) Samedi 28 janvier 2016
(C) Samedi 13 février 2016
(D) Vendredi 27 janvier 2016
(E) Vendredi 13 février 2016
Commençons par déterminer le jour que nous serons. La division euclidienne de 137 par 7 donne 19, avec un reste de 4. Nous serons donc un samedi (mardi + 4 jours). Nous pouvons donc éliminer les réponses D et E. Concernant la date : nous pouvons sans calcul dire que le fait que l'année soit bissextile ne change absolument rien. En effet, cela signifie que février compte 29 jours, mais le mois de février n'est pas inclus dans notre intervalle. Nous sommes le 13 septembre, or le mois de septembre compte 30 jours, il faut donc 17 jours pour conclure le mois. Il y a ensuite 31 jours en octobre, ce qui nous fait au total 48 jours, puis 30 en novembre, soit un total de 78 jours, puis 31 en décembre pour un total de 109 jours. Il reste à ajouter 137 – 109 = 28 jours, donc la bonne réponse est la B.
Dans une urne, il y a 13 boules blanches, 11 boules noires, 3 boules violettes, et 7 boules jaunes.
Combien de boules faut-il tirer au minimum pour être sûr d'en avoir 3 différentes ?
(A) 3
(B) 7
(C) 21
(D) 25
(E) 37
Réponse D
Ce type de question fait appel à la loi de Murphy. Placez-vous dans le pire des cas possibles, donc vous ne prenez que des boules d'une même couleur. Vous commencez donc par tirer les 13 boules blanches, puis les 11 noires avant d'en tirer une d'une troisième couleur. Il vous faut donc tirer au minimum 13 + 11 + 1 boules pour être sûr d'en avoir 3 de couleurs différentes, donc la solution est la réponse D.
Fort de plus de 20 ans d'expérience dans l'enseignement, Franck Attelan est le directeur du Groupe Aurlom qui réunit les activités d'Aurlom Prépa, Aurlom BTS+ et High Learning. Diplômé de l'ESSEC, il a d'abord occupé des postes en marketing chez LVMH et L'Oréal en France, aux Etats-Unis et au Japon. Il est par ailleurs Directeur de la collection Le Choix du Succès aux éditions Studyrama, dont les ouvrages ont déjà totalisé des ventes supérieures à 300 000 exemplaires.