Le classement 2024 du Financial Times des meilleurs Masters in Management (MiM) vient d'être publié, et il fait la part belle aux établissements français. Avec 24 écoles présentes dans le classement, la France est le pays le mieux représenté, renforçant ainsi sa position de leader dans l'enseignement du management à l'échelle mondiale. Voici un aperçu des résultats et des tendances pour cette année.
Six écoles françaises se hissent dans le Top 10 mondial, une performance impressionnante qui démontre l'excellence des formations en management dans l'Hexagone.
Malgré une forte représentation, les écoles françaises ont dans l'ensemble perdu des places par rapport à l'année dernière. Seules cinq sur les 24 ont gagné des positions cette année. Notons que HEC Paris, qui avait pris la tête du classement en 2023, se retrouve à la deuxième place mondiale, derrière l'Université de Saint-Gall en Suisse, qui récupère sa première place historique.
Par ailleurs, des écoles comme ESCP et ESSEC ont vu leur classement reculer respectivement de 2 et 5 places.
Certaines écoles françaises ont toutefois su tirer leur épingle du jeu. L'EDHEC, par exemple, progresse de 7 places pour se classer 4ème mondiale, tandis que INSEAD, qui n'avait jamais été classée, fait une entrée fracassante directement à la 3ème place mondiale.
D'autres écoles, comme SKEMA Business School et Excelia Business School, font également un retour remarqué après avoir été absentes du classement l'année dernière, se positionnant à la 30ème place mondiale, ex-aequo.
INSEAD et EM Strasbourg Business School apparaissent pour la première fois dans ce classement. INSEAD, en particulier, fait une entrée spectaculaire en se hissant directement sur le podium mondial, à la 3ème place, et devient ainsi la 2ème meilleure école française.
Pour figurer dans ce classement, les écoles doivent avoir une accréditation EQUIS ou AACSB et soumettre des données sur leur programme ainsi qu'une enquête auprès des diplômés. Le Financial Times utilise 19 critères pondérés, incluant la progression salariale, la diversité, et l'internationalisation des programmes.
